Quels sont les différents types d’études de sol avant construction ?

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Avant d’entamer un chantier, l’examen approfondi du terrain est une étape incontournable. Cette démarche préventive vise à anticiper les éventuelles complications et à garantir la pérennité de l’édifice. Les interventions à mener se déclinent en plusieurs catégories, chacune apportant des informations spécifiques sur la nature du sol. Nous vous présentons les principales études de sol à effectuer pour assurer la stabilité et la durabilité de votre future construction.

Étude géotechnique G1 : analyse préliminaire du sol

La phase initiale des investigations consiste en une reconnaissance globale du site. Elle contribue à recueillir des données sur les caractéristiques du sol. Les géotechniciens procèdent à une série d’observations et de mesures in situ pour dresser un portrait général de la parcelle. Lors de l’étude de sol, ils examinent notamment la topographie et la géologie locales. Ils scrutent également l’environnement immédiat et notent la présence de cours d’eau, de végétation particulière ou de structures avoisinantes susceptibles d’influencer le terrain. Par la suite, des sondages superficiels sont réalisés.

Les échantillons collectés font l’objet de tests en laboratoire pour déterminer leur composition. En complément, des essais de pénétration sont effectués. L’ensemble des informations récoltées au cours d’une étude géotechnique G1 donne la possibilité aux ingénieurs d’établir un premier diagnostic quant à la nature du sol. Ils peuvent ainsi évaluer la faisabilité du projet et détecter les risques potentiels. Ils orientent les choix architecturaux et techniques en guidant les concepteurs vers des solutions adaptées aux spécificités du site.

Étude de sol G2 : avant-projet et projet détaillé

Cette seconde étape vise à affiner la connaissance du terrain et à fournir des éléments précis pour la conception de l’ouvrage. Les géotechniciens creusent des forages profonds afin d’obtenir des carottes intactes des différentes couches traversées. Des essais pressiométriques sont aussi menés dans le cadre de l’étude de sol G2. Cette opération consiste à mesurer la pression nécessaire pour déformer le sol. Les résultats recueillis contribuent à estimer sa capacité portante.

De plus, pour l’analyse de l’aspect hydraulique, des piézomètres sont installés afin de suivre les variations du niveau de la nappe phréatique. Ces dispositifs livrent des informations sur les mouvements d’eau dans le sous-sol, essentielles pour prévenir les risques d’inondation ou de tassement différentiel. En fonction des spécificités du projet, d’autres tests peuvent être effectués. C’est le cas, par exemple, des mesures de propagation des ondes dans les zones sismiques.

Étude de sol G3 : phase d’exécution et construction

Au lancement du chantier, les investigations se poursuivent. Cette étape clé de l’étude de sol vise à vérifier la conformité du terrain aux hypothèses retenues lors de la conception. Dès le début des travaux de terrassement, les experts observent l’ouverture des fouilles. Ils comparent leurs constats aux prévisions antérieures afin de repérer rapidement toute anomalie. Des contrôles additionnels sont menés au fil de l’avancement et la qualité du compactage des remblais est contrôlée.

La gestion des eaux souterraines fait aussi l’objet d’une attention particulière. Si un abaissement de nappe s’avère nécessaire, son impact sur l’environnement est étroitement suivi. Les géotechniciens collaborent avec les équipes de construction pour résoudre les imprévus et proposer des ajustements si besoin.

Étude géotechnique G4 : suivi et contrôle des travaux

Cette ultime phase se prolonge au-delà de la construction pour garantir la longévité et la sûreté de l’édifice. Un programme de veille est instauré dès la réception de l’ouvrage. Des appareils de mesure sont positionnés à des endroits stratégiques. Des capteurs surveillent notamment les mouvements verticaux de la structure au fil du temps. L’analyse des données collectées aide à évaluer le comportement réel de la bâtisse et à confronter les résultats aux prévisions initiales.

Cette surveillance s’étend aux alentours du terrain. Les variations du sol, les fluctuations de la nappe phréatique ou l’apparition de fissures dans le voisinage sont scrutées avec attention. Un contrôle de l’entretien des systèmes de drainage est également assuré.

Si vous désirez rénover votre maison, l’agrandir ou encore faire une construction nouvelle, l’architecte peut être un vrai pilier, sauf si votre projet ne se limite qu’à un bref agencement de vos intérieurs.

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