Résumé, ou comment flairer l’essence d’une maison pas comme les autres
- Un mas vivant, loin du décor figé : ici, tout respire, bouge, se réinvente, entre bazar de souvenirs, coins d’inspiration, et lumière qui court sur les vieilles pierres.
- Un refuge-paix pour l’artiste : la discrétion règne parmi oliviers, lavande, amis de passage, Amanda y cultive la métamorphose, loin du tumulte – pas besoin de scène pour briller.
- Un intérieur qui s’entête à ne pas choisir : art surréaliste, souvenirs de Dalí, brocantes, modernité subtile, tout s’entrechoque et ça fait du bien.
Il existe des maisons qui ne sont pas faites seulement de murs et de toits ; chez Amanda Lear, chaque recoin paraît chargé comme un tableau inachevé. Une maison, ou plutôt une respiration – c’est cela, l’adresse secrète de la chanteuse, nichée dans les Alpilles, là où la lumière décroche parfois sur les collines plus vite que la nuit.
Loin du clinquant et du bruit, Amanda Lear a posé ses valises il y a quarante ans dans le Sud. Saint-Rémy-de-Provence, c’est « son capharnaüm organisé » dit-elle souvent, ailleurs mais jamais null, jamais insignifiant. Là, entre Saint-Étienne-du-Grès et le vénérable Avignon, on devine sa silhouette à travers les cyprès et les oliviers, sous la vigilance discrète des Alpilles. Pas une carte postale, beaucoup mieux : un souffle. Ceux qui connaissent cette zone comprennent vite le choix de l’artiste, elle qui préfère les senteurs de la lavande à celles du bitume, lpace des légendes urbaines pour celle des vieilles pierres.
Dans ce coin de Provence, on s’obstine à croire que les artistes s’attirent comme la chaleur le midi. Pas faux : autour de Lear, des anonymes passionnés mais aussi quelques silhouettes célèbres qui viennent siroter le même air, le même silence. Amanda elle, semble flotter, tout près du tumulte sans jamais chavirer dedans. « J’ai compris la première fois que cette lumière allait tout changer », glissera-t-elle d’un regard absent à qui s’étonne de la voir encore ici.
| Avantage | Description |
|---|---|
| Discrétion | Lieu retiré et préservé du tumulte médiatique |
| Beauté du paysage | Vue sur les Alpilles, jardins méditerranéens |
| Climat | Ensoleillement et douceur du sud de la France |
L’harmonie trouvée ici n’est pas un hasard. Chaque pierre a son histoire, chaque sentier mène à une autre saison. Mais trêve de cartes postales : le mas d’Amanda Lear n’est pas un décor de cinéma figé, c’est un lieu habité, vivant, bourré d’imperfections parfaites.
La description du mas provençal , un intérieur à l’image d’une icône
Large mas en pierres, tuiles usées, la patine du temps est une amie fidèle qui signe la façade. Ici, des pièces baignées de soleil, là, une enfilade de chambres paisibles, et bientôt, l’atelier, refuge des heures muettes et des coups de pinceaux. Drôle d’endroit pour une rockeuse ? Pas vraiment, quand on entre on comprend vite que tout est fait pour casser les frontières entre dehors et dedans. D’un fauteuil à la terrasse, tout coule. Les couleurs, elles, hésitent entre modernité assumée et mémoire, un entrelacs de souvenirs et d’élans nouveaux. Dehors, piscine discrète, senteurs de lavande et fouillis végétal – il n’y a rien à ranger, ici, tout se mélange.
La véritable surprise vient en passant la porte : aucun coin n’est figé. Tous les espaces parlent d’elle, sans se répéter. On devine l’importance accordée à l’exigence de confort sans renoncer à la part de singularité. « Je n’habite pas un musée ! » défend Amanda, et ça se sent, dans l’agencement aussi bien que dans le bazar créatif.
La décoration ? Impossible de lui coller une seule étiquette. Audacieuse, néo-bohème parfois, brute et tendre, souvent. Les murs affichent autant de trophées glanés sur les marchés d’ici qu’ils gardent des traces de Dalí – visages, surréalisme, souvenirs griffonés à jamais entre deux cadres. Un salon où flottent les échos de vieilles tournées, une chambre d’ascète rêveur, et cet atelier qui n’en finit plus de se remplir. Toujours un coin pour le prochain projet, les brocantes qui s’accumulent, les tableaux achevés ou pas… chaque pièce tourne en douceur, entre la lumière et la mémoire.
| Élément | Particularité |
|---|---|
| Chambres | Ambiance intimiste, couleurs chaleureuses |
| Atelier de peinture | Lieu de création inspiré |
| Extérieurs | Bordures d’oliviers, jardin luxuriant, piscine |
| Objets d’art | Souvenirs de carrière et clins d’œil à Dalí |
Tout chez Amanda Lear invite à la rêverie ou à cette sorte de méditation paresseuse qui fait surgir les bonnes idées. On comprend mieux pourquoi la muse du rock y reste attachée : chaque objet transporte une anecdote ou une couleur nouvelle.
Le mas provençal , lieu de vie et de refuge d’Amanda Lear
Fuir Paris, le tumulte, la scène ? Amanda Lear n’a jamais caché ce désir, maintenant élevé au rang de nécessité. Ce mas n’est donc ni un abri par défaut ni une retraite imposée, c’est un vœu d’artiste en quête de paix. Ce bout de Provence l’a vue changer de vie, d’habitudes, de tempo, tout en gardant sa rage de créer. « Je veux finir mes jours ici, entourée de mes oliviers », souffle-t-elle à qui s’invite. Le mas est aujourd’hui l’alpha et l’oméga de son équilibre.
Ici, l’inspiration coule claire, entre les pinceaux entassés dans l’atelier et les carreaux inégaux du patio. Les repas s’étirent, les silhouettes amicales se retrouvent (chuchotements de stars et anonymes entremêlés, sous le couvert des arbres, le secret demeure roi). Pas d’obligation de briller, dans cette maison tout le monde quitte ses masques à la porte. Tolérance, respect local, null envie de bousculer la paix du voisinage.
L’atelier n’est pas qu’un atelier, c’est une tanière propice à toutes les métamorphoses. Les journées coulent lentement – parfois, quand le mistral revient, tout semble suspendu. On rencontre ici plus d’histoires que de mobilier ; la maison n’est pas qu’une maison.
La maison d’Amanda Lear, une adresse qui inspire et fait rêver
Visiteur en quête de secret, passe ton chemin si la curiosité est trop bruyante. Chez Amanda Lear, chaque pierre impose le respect, chaque tableau raconte à voix basse que la vraie magie ne se montre jamais d’emblée. Demander où se trouve ce mas, c’est déjà passer à côté : ce lieu, il faut le deviner, un matin où la lumière accroche différemment sur la lavande, un soir où tout semble possible. La maison n’est pas seulement un refuge, c’est un creuset, où chaque jour se forge un peu plus la légende privée de l’artiste. Le reste appartient au silence – et c’est très bien ainsi.
